Vincent Séguin

Au Cégep, une professeure m’avait dit que la ville parle et qu’il fallait prendre le temps de s’y attarder. Cela, en levant tout simplement la tête lors de nos déambulations urbaines.
Je me suis donc mis à l’écouter, cette ville bavarde. Me voilà en urbanisme et on me dit, à mon grand désarroi, qu’il faut non seulement l’écouter, mais aussi lui faire dire des choses. Encore à ce jour, je suis perplexe. Comment persuader la ville de se fier à notre parole? En complétant une maîtrise en gestion de l’environnement, me diront-ils de faire parler…la nature? Est-ce un symptôme de trois ans d’étude en urbanisme de constamment se remettre en question? Bref, trop de questions se hâtent dans ma tête.
Comme vous avez certainement deviné, je me pose constamment des questions. Souvent, elles demeurent sans réponses. D’autres fois, elles s’éclaircissent. Rarement, elles satisfont ma curiosité. Je me console en me disant qu’au moins, j’ai été capable de me poser la question. Mon truc : j’écoute.

Analyse de la vulnérabilité face à un aléa technologique : le cas de Montréal-Est

Nom du tuteur: 
Isabelle Thomas

Bâtir une ville résiliente constitue un processus essentiel vers la réalisation d’une collectivité durable. Les préoccupations face aux changements climatiques occupent une place de plus en plus importante dans nos sociétés et les urbanistes doivent comprendre les enjeux de leurs territoires urbanisés. Un risque ambiant peut être à la fois d’origine naturelle et anthropique et conduit parfois à des transformations dynamiques du territoire. Dans le contexte québécois, en réponse à la tragédie de Lac-Mégantic en 2013 et plus récemment à l’incident de l’usine Kronos de Varennes, certains intervenants du milieu de la gestion des risques entretiennent des doutes quant à l’efficacité des outils urbanistiques à leur disposition face aux aléas d’origine industrielle. De fait, le défi à l’heure actuelle est de trouver une solution afin d’intégrer le risque dans l’aménagement du territoire, et ce, de façon concertée. Pour cela, il convient de comprendre la vulnérabilité des communautés à risques. Mon projet a donc comme mission d’explorer deux méthodes d’analyse permettant de faire état de la vulnérabilité sociale et territoriale de Montréal-Est face aux risques industriels.

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