Les lacs sont des écosystèmes caractérisés par un équilibre fragile. Ce sont aussi, au sens du Code civil, des biens collectifs gérés par plusieurs paliers administratifs, les principaux étant le fédéral, le provincial et le municipal. Finalement, les lacs et leurs pourtours sont des espaces convoités par une grande variété d’acteurs : promoteurs immobiliers, résidents, villégiateurs, plaisanciers, etc.
Un lac, c’est donc bien plus qu’une simple étendue d’eau non stagnante entourée de terre. Dans un contexte de démocratisation de la villégiature et de développement des loisirs aquatiques, l’attractivité des lacs est un enjeu d’actualité en raison de l’intensification de la privatisation de leurs rives et de l’accélération du processus d’eutrophisation attribuable à l’artificialisation des espaces riverains. De par leur compétence en aménagement, les municipalités ont une responsabilité explicite à l’égard de ces deux phénomènes. Ce travail consiste à déterminer comment elles peuvent gérer cette conflictualité au niveau de l’attractivité en analysant leur pouvoir juridique en la matière et les mesures implantées. Trois municipalités ont été plus spécifiquement étudiées : Saint-Donat, Magog et Lac-Beauport. Il ressort de notre étude que les municipalités subissent de fortes pressions sociales de la part des résidents alors que leur tolérance envers la fréquentation d’un lac est la limite de son accessibilité.
Olivier Rinfret
Je m’appelle Olivier Rinfret. Je me perçois tout d’abord comme un individu qui a des interactions avec son environnement. Celui-ci est composé d’un espace, d’une collectivité et d’autres individus. C’est par ces interactions que j’effectue ma planification qui, elle, est basée sur des valeurs, une culture et une vision; des parties intégrantes de moi-même comme pour tous les autres individus, résultant d’une collectivité homogène et diversifiée, distingués selon leur contenu. Basée sur une histoire, des expériences, des analyses et des jugements uniques qui ont évolués avec le temps, je perçois mon contenu comme étant à la fois calme et intense, qui s’adapte et qui cherche à apprendre et à comprendre. Ma vision est que l’urbanisme me permet d’apprendre de mon environnement et de le comprendre. Mieux encore, d’aider les autres individus de la collectivité à faire de même, car c’est de cette façon qu’on peut l’apprécier à sa juste valeur.