En 2011, après plusieurs études sur l’état structurel du pont Champlain, le gouvernement fédéral, propriétaire de l’infrastructure annonce officiellement la démolition et le remplacement du pont Champlain enjambant le Saint-Laurent entre la Rive-Sud (Brossard) et l’île de Montréal. Peu après, on dévoile que le pont sera construit en PPP et qu’il sera en partie financé par un péage.
Jusqu’à aujourd’hui, les études qui ont été menées sur le péage du futur pont Champlain se sont concentrées à calculer les impacts sur la décision des usagers du pont Champlain à utiliser ou non celui-ci en fonction du tarif. Considérant que ces études (DPB et Steer Davies Gleave) se sont limitées à considérer les impacts d’un péage fixe et que la situation actuelle de la région de Montréal en termes de congestion routière demande qu’on y optimise la circulation, l’étude faite ici s’interroge sur le potentiel et les impacts qu’auraient divers scénarios de péages dynamiques ou « variables ».
En se basant sur les hypothèses d’élasticité des prix produites par une étude sur le remplacement de l’Alskan Way Viaduct à Seattle – une infrastructure présentant plusieurs similarités avec la structure du pont Champlain – ainsi que les données produites par les études du consortium BCDE et du DPB, il a été possible d’avancer différents scénarios de revenus et de tendance de circulation. L'étude présente ainsi l'analyse de quatre scénarios de péage allant d'un tarif « bas à élevé ».