Montréal est située à la confluence de plusieurs réseaux ferroviaires régionaux et internationaux. Les infrastructures de transport actuelles peinent à accueillir le nombre de passagers, en croissance année après année, et n'offrent pas une expérience mémorable et enrichissante pour ces derniers. Le projet, complémentaire à la gare Centrale, accueillera les nouveaux services de train léger vers l'aéroport et la Rive-Sud, de même que de nouvelles lignes régionales et internationales. La gare devient le point d'articulation entre les échelles régionales et urbaines.
À cheval entre Griffintown et le Faubourg-aux-Récollets, le bâtiment s'implante sur le viaduc du CN et l'autoroute Bonaventure. Elle devient interface entre ces deux quartiers déchirés par les interventions des années 1970. Afin de reconnecter ces quartiers, la gare devient un pôle d'attraction important offrant un marché, un incubateur pour jeunes entreprises, une tour mixte, en plus de la desserte commerciale caractéristique des gares contemporaines.
L'incubateur prend vie dans un volume horizontal, sculpté par les flux de transport et perché tel un nid au-dessus des espaces de la gare. Les autres espaces, au niveau de la rue, animent l'espace public et favorisent la traversée du projet. Quant à la tour mixte, elle assied le projet dans le paysage. Ce dialogue entre les deux échelles permet de répondre aux enjeux du transport ferroviaire et à l'intégration urbaine du projet.