Finissante à la maîtrise en architecture à l'Université de Montréal, mon parcours personnel et académique m'a permis de développer un intérêt pour les différentes échelles d'intervention en aménagement. L'intégration de disciplines multiples m'apparaît essentielle à l'approfondissement d'une culture architecturale tant théorique que pratique. Parallèlement, je valorise le volet social de l'architecture et croît en sa portée concrète sur notre quotidien.

Le projet final présenté ci-contre s'inscrit dans cette logique en posant différentes réflexions quant à l'univers collectif montréalais. L'itinérance est une problématique liée au principe d'appropriation dont les stratégies d'intervention se doivent d'agir sur les dimensions sociales, structurelles et individuelles. L'architecture se présente donc comme un vecteur de réflexion pertinent dans l'approfondissement du sujet, si intégrée aux stratégies en visant le dépassement conceptuel du cadre bâti conventionnel.

Centre pour femmes itinérantes

Cadre hypothétique de réaffiliation sociale et spatiale
Nom du tuteur: 
Morgan Carter

L’approche du projet s’est développée autour d’une problématique à forte vocation sociale, considérant qu’une implication tant théorique que pratique de l’architecture dans le traitement de ce sujet transporterait la réflexion dans un univers créatif peu exploité à cet effet.

L’itinérance c’est l’incapacité de s’approprier un espace, et ce, peu importe son échelle. La relation de l’homme à l’appropriation d’un territoire tant physique que social fonde l’approche architecturale du projet, qui vise la conceptualisation d’un centre d’hébergement pour femmes âgées itinérantes à Montréal, population fortement négligée dans les stratégies d'intervention actuelles. La réflexion s’engage d’abord à l’échelle urbaine alors que le principe d'intégration sociale et collective oriente le développement programmatique du projet. En ce sens, un « modèle réseau », constitué de fragments de programme, dispersés dans un contexte moyennement élargi, aspire à engager de nouvelles dynamiques de cohabitation essentielles à la réaffiliation spatiale et sociale.

Implanté entre les rues Clark et Saint-Laurent, le projet s'enracine dans un environnement interactif, notamment par la dualité de ses interfaces. L'objectif conceptuel vise à établir des univers collectifs et privés en intégrant des stratégies d'interaction/appropriation qui reflètent tant la souplesse que le contrôle. La réflexion architecturale adresse donc l'organisation spatiale et matérielle de ce programme complexe.

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